C’est pourquoi l’AIM, la KU Leuven, l’Université d’Anvers, l’Université d’Hasselt et Sciensano ont étudié l’impact de la pollution atmosphérique sur le système de soins de santé belge. L’étude s’est penchée plus particulièrement sur l’influence des particules fines sur la prévention des traitements de formations aigües de caillots dans les vaisseaux sanguins (thromboembolies aiguës).

Nous avons analysé les données AIM relatives au remboursement de certains médicaments et interventions médicales visant à traiter les thromboembolies aiguës. Ces données ont été combinées aux mesures de concentrations de particules fines par jour sur l’ensemble du territoire belge.

Cette étude démontre le lien entre la forte concentration de particules fines et l’augmentation des traitements de thromboembolies aiguës peu de temps après l’exposition, ce qui indique un risque accru d’AVC ou d’infarctus. La pollution atmosphérique a donc également des répercussions sur la consommation de soins de santé.

Vous pouvez retrouver la publication de cette étude sur https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0269749119332956.